Les céphalées et migraines.

Maux de tête, céphalées et migraines sont des troubles fréquents chez un grand nombre de personnes. Les migraines quant à elles, atteignent près d’1 femme sur 4 et environ 6% des hommes.

Maux de tête ou migraine ?

Différencions les stades d’évolution entre céphalées et migraines pour mieux comprendre le phénomène.
Au premier stade extra-crânien, quand on souffre de céphalées de tension, on a l’impression d’avoir un casque qui serre la tête, tel un étau. On observe des contractions des muscles de la tête, ainsi que des douleurs à la nuque et aux cervicales.
Au deuxième stade, les muscles de la nuque déplacent les os du crâne. Le trou situé entre l’os occipital et l’os temporal se réduit, à cause de l’engorgement du tronc vertébral. Le ralentissement de la circulation sanguine et la diminution du taux d’oxygène de certaines aires du cerveau peuvent entraîner des nausées voire des vomissements.
Au troisième stade, l’onde de pression a atteint la zone cérébelleuse, puis le cervelet, ce qui est à l’origine d’une perte d’équilibre. Zone ophtalmique et aires pariétales ascendantes sont ensuite touchées, puis l’onde de pression peut alors venir vers le visage : il s’agit des douloureuses algie vasculaire de la face et névralgie du trijumeau.

Effets secondaires des traitements médicaux

Le problème majeur de ces pathologies, au-delà du handicap qu’elles peuvent entraîner au quotidien (douleurs intenses, difficultés de concentration, impossibilité de supporter le bruit, la lumière…) est qu’elles sont susceptibles d’entraîner des dégâts cérébraux à long terme.

Malheureusement les traitements actuelles pris au long cours auraient des effets délétères. Paracétamol et anti-inflammatoires congestionnent le foie ce qui risque d’entraîner un mal de tête continu, tandis que les triptans ajoutent une vaso-constriction à l’entrée du cerveau, zone qui est déjà en hypoxie.  Au-delà, il existe même des risques d’AVC, d’infarctus rénal et du myocarde, sans parler du problème de dépendance. Quant aux anti-épileptiques, leurs effets iatrogènes sont nombreux : malaise général, grande fatigue, vomissements répétés, nausées, douleurs dans le ventre et à l’estomac.

Quelles sont les causes de la migraine ?

Du point de vue de la myothérapie et du Dr Emmanuel SENY, il existe deux causes principales à l’origine de la migraine : traumatique et hormonale C’est seulement plus tard que ces causes deviendront neurologiques avec un engorgement vasculaire des méninges, qui vont alors irriter les branches du trijumeau.
Le facteur traumatique est très souvent à l’origine du déclenchement de maux de tête chroniques, qui se transforment ensuite en migraines. Les chocs accidentels au cours d’une vie sont nombreux et nous avons tendance à les oublier (simples chutes, micro-traumatismes répétés au cours d’une pratique sportive…). Les traumas restent pourtant bien présents au niveau de la nuque, des chevilles et parfois du coccyx.

Au-delà, le problème endocrinien et hormonal, surtout lorsqu’il y a un trouble thyroïdien, est souvent coexistant au choc physique. Vous pouvez souffrir d’une hypothyroïdie franche que l’on détecte avec certains symptômes (fatigue importante, pertes de mémoire, difficultés de concentration, constipation et ballonnements, perte de cheveux…), ainsi qu’avec une baisse de l’hormone T4 et une augmentation de la TSH. Mais vous pouvez également être atteint d’une hypothyroïdie « frustre » sans le savoir, comme 3 personnes sur 4 qui n’ont pas de symptômes particuliers. La T4 est normale alors que la THS est augmentée  et dans un tiers des cas, cette forme évolue vers une hypothyroïdie franche. Ces deux types d’hypothyroïdie créent des spasmes musculaires dans le haut du dos et la nuque.

Cure de jeûne intermittant contre les migraines

Voici toutes les raisons de faire une cure de jeûne hydrique pour vous débarrasser des céphalées et migraines.

En premier lieu, le jeûne hydrique permet à l’organisme de réorienter sa force vitale – qui n’est plus utilisée pour la digestion – vers un nettoyage accéléré.
La vitalité est ainsi consacrée au drainage accru des émonctoires et donc de l’ensemble des tissus qui sont alors nettoyés des toxines endogènes et toxiques exogènes. Dans les cas de céphalées et de migraines, le foie est très souvent surchargé, et le jeûne permet de réduire jusqu’à 50% de son volume, tout en accélérant sa régénération.
Si pendant la cure de jeûne, les céphalées peuvent être augmentées, ces douleurs de détoxination disparaîtront ensuite. Le jeûne, élimine les résidus toxiniques présents dans les muscles contracturés, qui se détendent alors sans intervention mécanique.

Ensuite, le jeûne est une pratique efficace pour lutter contre la dysbiose et la porosité intestinale. Il favorise l’élimination des bactéries intestinales pathogènes car elles n’ont plus de substrats. L’ensemble du microbiote se rééquilibre grâce au jeûne.

Enfin, la cure de jeûne améliorera les fonctions hormonales, bien souvent déréglées dans les cas des migraines, comme expliqué précédemment.

Myothérapie et naturopathie

Les thérapies annexes telles que la myothérapie et la naturopathie sont complémentaires à la cure de jeûne. Dans la continuité de cette dernière, quelques séances de myothérapie (thérapie mécanique basée sur des manœuvres pour défaire les contractures musculaires) et des conseils en phytothérapie et  gemmothérapie vous aideront à stabiliser les résultats du jeûne.